Départ le ventre vide, mais bien vite, une boulangerie se profile. Après cela, nous sommes parés pour rejoindre Aborim à 21 kms. Bien vite, retrouvailles avec des sentiers comme on les aime
Déjà trois semaines, et je ne les ai pas vues passer. Pas de fatigue, pas de soucis physique, pas d'ampoules. Je ne suis plus étonné après 3 Saint Jacques. Les pieds sont au top, et nous mènent à Barcelone, grosse bourgade dans laquelle, la flânerie est de mise. L'emblème de cette bourgade, c'est le coq
Pourquoi le coq me direz vous ? Voici l'histoire. Il était une fois, non, je déconne 😂
La croix médiévale, conservée au Musée Archéologique de la ville, est associée à la curieuse légende du coq. D'après cette légende, les habitants du bourg étaient alarmés par un crime qui avait été commis et, plus encore, par le fait de n'en trouver le criminel. Un jour arrive en ville un homme de Galice, sur qui se portèrent immédiatement les soupçons. Les autorités l'ont arrêté et malgré ses protestations d'innocence, il a été accusé d'être l'auteur du crime. Personne ne croyait que cet homme se rendait à Saint Jacques de Compostelle pour accomplir une promesse, qu'il était un fervent dévot du saint que l'on vénérait à Compostelle, aussi que de Saint Paul et de la Vierge. Et, tel comme il était courant au Moyen Age, il est condamné à la pendaison! Au moment où on le conduisait à la potence, il demande d'être mis en présence du juge qui l'avait condamné. L'autorisation lui est concédée et il est emmené à la résidence du magistrat qui, en ce moment même, était en train de se banqueter avec quelques amis. Le galicien affirme à nouveau son innocence et, devant l'incrédulité des convives, il pointe un coq rôti qui était sur la table et exclame: "il est aussi sür que je suis innocent qu'il est sûr que ce coq chantera au moment où on me pendra". Cette déclaration ne fit que provoquer des éclats de rire de toute l'assistance, mais (sait-on jamais!) personne ne touche le coq. Et ce qui semblait impossible arrive! Au moment où le pèlerin allait être pendu, le coq rôti s'élève sur la table et chante. Personne ne doutait plus de l'innocence du condamné. Le juge court à la potence et quelle n'est pas la stupéfaction quand il voit le pauvre homme avec la corde au cou, mais le nœud refusait, absolument, de se serrer! Il a été immédiatement délivré et a poursuivi sur sa route de pèlerinage. Quelques années plus tard, il revint à Barcelos où il fit ériger le monument (le calvaire du coq) en hommage à Saint Jacques et à la Vierge.
Vous avez remarqué ? Je ne me plains plus de ces routes, et pourtant, elles sont toujours présentes. C'est usant, tellement usant que les pieds de Scarlett souffrent. Du coup, on diminue les distances et la cadence. Comment ont-ils fait pour paver ces kilomètres et kilomètres de routes. On n'en revient toujours pas.
Elles sont presque toutes ainsi, avec un seul clocher sur le côté.
Étonnant aussi, il n'y a pratiquement plus d'azulejos. Peut-être parce que l'Espagne est proche !
Pour le reste, comme d'habitude, c'est ici.
Coucou vous deux.
RépondreSupprimerTrès belles photos, bonne continuation, bon courage à Scarlett.
Heureusement que le coq a chanté au dernier moment pour ce malheureux 🤣 bichonnes tes petits pieds Scarlett pour la poursuite de ce beau chemin on vous embrasse
RépondreSupprimerMerci pour ton partage Gilbert, cela nous fait voyager tous les jours. Avec l'échauffement des pieds en moins.
RépondreSupprimerMerci pour toutes ces belles photos
Merci pour cette très belle légende avec une grande justice.
Heureux que partagiez une route digne de Compostelle. Oubliée la nationale 1...
Bonne route à tous les deux. La frontière est en vue...
Très content de partager avec vous ces moments, qu'ils soient agréables et moins agréables. C'est ça le chemin
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